Justice League tome 8- La ligue d’injustice, Johns, Reis, Urban Comics

Justice League tome 8

Série: Justice League
Tome: 8
Titre: La ligue d’Injustice
Scénaristes: Geoff Johns, Matt Kindt
Dessinateurs: Ivan Reis, Doug Manhke, Scott Kolins, Jason Fabok, Tom Derenick, Eddy Barrows, Diogenes Neves
Encreurs: Christian Alamy, Keith Champagne,Joe Prado, Eber Ferreira, Vicente Cifuentes, Scott Hanna, Marc Deering, Mark Irwin, Jason Fabok
Coloriste: Rod Reis, Brian Miller, Andrew Dalhouse, Brad Anderson
Editeur VO: DC Comics
Editeur VF: Urban Comics
Date de publication VF: Octobre 2015

J’avais un peu arrêté de lire la Justice League. Je m’étais un peu lassé, et Forever Evil, le gros évènement qui voyait des vilains prendre le contrôle de la Terre, ne m’avait pas suffisamment enthousiasmé pour me donner envie de poursuivre les chroniques. Mais suite à un passage en bibliothèque, j’ai voulu voir ce qui avait été proposé APRES. Et en fait, j’ai plutôt apprécié les nouvelles pistes semées par Geoff Johns.

Les héros ont repris le contrôle de la Terre et le syndicat du crime a été défait. Mais il a été vaincu par Lex Luthor à la tête d’un groupe de super-vilains. Cela lui permet de se refaire une réputation, et de postuler à intégrer l’équipe de héros. Mais ces derniers ne veulent pas de lui, car ils n’oublient pas qui il est vraiment. Mais Luthor sait mettre les moyens pour obtenir ce qu’il veut. Jusqu’à visiter Bruce Wayne chez lui pour lui expliquer qu’il connaît sa double identité. Alors, Luthor, héros ou vilain?

LA BELLE EVOLUTION D’UN PERSONNAGE

Pour ma part, je me montre très client de l’évolution que propose Geoff Johns pour le personnage de Lex Luthor. Après lui avoir donné ce qu’il voulait, à savoir être le héros de la Terre par ses actes, Johns vient jouer avec sa personnalité ambivalente et les différents membres de la Ligue. Il sème le doute en permanence, même quand il place Luthor sous le lasso de vérité de Wonder Woman. Et je dois dire que j’aime ça. J’aime cette façon qu’il a de venir placer le pied dans la porte et jouer les pique-assiette. J’aime sa façon d’essayer d’acheter la Ligue autant que les médias. Et j’aime la palanquée de secrets qu’il cache. Ca annonce un superbe jeu de chat et souris entre le nouveau héros et la trinité qui n’a pas du tout confiance en lui. Et les évènements du virus amazo auraient tendance à leur donner raison, vous verrez en quoi. A noter aussi, la mise en avant d’une nouvelle Power Ring, de cet anneau magique venu d’un autre univers et à la volonté propre. Cela offre à Batman une scène magistrale, impressionnante, surtout quand elle lui permet de clouer le bec à Luthor. Non, vraiment, les conséquences de Forever Evil sont extrêmement plaisantes à lire dans Justice League.

UNE FOURNEE D’ARTISTES DE QUALITE

DC a compris qu’il lui fallait placer des artistes quelque peu bankable sur une de ses séries phares. On a donc des artistes solides, ayant fait leurs preuves, qui se succèdent au dessin. Évidemment, ma préférence va encore et toujours à Ivan Reis, dont la finesse du trait, la souplesse et l’énergie, en font une des incarnations, à mon sens, du dessinateur de super-héros. Mais les autres ne font pas de la figuration, notamment Jason Fabok ou dans un style très différent, Scott Kolins.

 

Je retrouve donc la Ligue de Justice avec grand plaisir. Et je vous proposerai le tome 9 de la série très prochainement, ça ne fait aucun doute.

ET SI ON DONNE UNE NOTE?

16.75/20

Justice League tome 8_ planche

Une réflexion sur “Justice League tome 8- La ligue d’injustice, Johns, Reis, Urban Comics

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