Série: Billy Bat
Tome: 9
Auteur: Naoki Urasawa
Co-scénariste: Takashi Nagasaki
Editeur VO: Kodansha ltd
Editeur VF: Pika
Date de publication VF: Décembre 2013
C’est jamais bon signe, quand je rends un bouquin en retard à la bibliothèque, alors que je l’ai lu juste après l’avoir emprunté. Ca veut dire que je n’ai pas envie d’en faire la chronique, que quelque chose me rebute. Et concernant Billy Bat, ce n’est pas la première fois que j’éprouve ce sentiment. C’est bien possible que ce soit la dernière chronique consacrée à cette série ici…
Kevin Yamagata approche du village Komori, où il devrait trouver le Rouleau, qui attire tant certaines personnes. Et qui est en train de coûter la vie à Zufo, le maître de Kevin, qui va être pendu par Henry, l’homme qui traque les Chauve-souris différentes de celles de Chuck Culkin. Et pendant ce temps, l’entreprise de Culkin se prépare à tromper le monde. Sur demande du gouvernement américain, l’entreprise de cinéma va donner corps, à la conquête de l’espace tant vantée par JFK.
TROP DE COMPLOTISME TUE LE COMPLOTISME?
L’idée du complot mondial est présente dans Billy Bat depuis le début, c’est assurément sa marque de fabrique. Difficile de reprocher ce ton au neuvième tome. D’autant que la série s’était remarquablement emparée de l’assassinat de Kennedy, qui avait apporté un excellent rythme. Mais là, je dois dire que ça fait un petit peu trop. Urasawa donne corps à l’idée que les USA ne seraient jamais allé sur la lune, rajoute de la science-fiction avec Einstein qui pense que le voyage dans le temps est réellement possible, plus le démon chauve-souris… Non, vraiment, je craque un peu. C’est trop… Trop asséné, trop lourd. Et du coup, j’ai quand même du mal à trouver tout ça crédible. Je suis en overdose. Si on rajoute la scène limite zombiesque à Komori, là, je suis perdu.
Urasawa est un très bon dessinateur, c’est indéniable, et un chouette mangaka moderne. Mais là, il me perd. Sans doute définitivement.
Bon, on va éviter de perdre du temps hein? J’ai bien d’autres choses à vous faire lire. Si ces excès ne vous gênent pas, faites vous plaisir. Mais justement, moi, le plaisir, je l’ai perdu.
Les Chroniques de l'invisible 