Série: Scalped
Tome: 6
Titre: Rongé jusqu’à l’os
Scénariste: Jason Aaron
Dessinateur: RM Guéra
Coloristes: Giulia Brusco, Trish Mulvihill
Editeur VO: DC Comics
Editeur VF: Urban Comics
Date de publication VF: Octobre 2012
Scalped, c’est la série que j’aime prendre mon temps de lire, histoire de bien digérer les évènements. Mais vu comment j’ai déjà envie de sauter sur le tome 7, il faut me faire à l’évidence: je m’habitue à toute cette violence. Parce que le niveau global, lui, n’a pas bougé. Alors il se pourrait que j’accélère mon rythme de lecture…
Panique pour Dashell Bad Horse, l’agent du FBI infiltré dans la réserve indienne du chef Red Crow, qu’il doit faire tomber. Sa cible sait qu’une taupe est présente, et lui demande de la faire tomber. Dashell pense que Red Crow veut le faire tomber. Restera-t-il dans la réserve? Mais pour le moment, le chef indien a d’autres chats à fouetter. Il va devoir affronter les Hmongs, d’anciens partenaires dont il vient de mettre un des éléments derrière les barreaux.
La réserve va-t-elle se retrouver en situation de guerre?
LE SENTIMENT QUE TOUT S’ACCELERE
Indéniablement, Jason Aaron met la pression sur son anti-héros, voir même sur tout le petit univers qu’il a créé. Chaque personnage se retrouve plus ou moins acculé au fil de ces quelques épisodes. Dashell est plus ou moins pris pour une taupe (qu’il est), Red Crow est à la fois oppressé par le FBI et par les truands contre lesquels il se rebellent, Catcher le vieil indien se retrouve avec l’officier Falls Down sur les talons… Autant d’intrigues qui assurent un rythme haletant au fil des pages. On a globalement compris que le happy end n’était pas de mise, aussi on s’attend au pire. C’est sans doute la grande force d’Aaron, que de réussir à mêler autant d’intrigues, sans JAMAIS, que ça ne paraisse confus. Parce que je ne parle que des principales, mais Carol, la fille de Red Crow, Diesel, le blanc qui se prenait pour un indien, Nitz l’agent du FBI, tous ont leur ligne narrative personnelle, qui continue de se développer autour du personnage principal. Et c’est juste fluide, juste prenant. Un véritable ballet.
LA PRESENCE D’UN DESSINATEUR
RM Guéra, que voulez-vous, je n’ai plus grand chose à dire à son sujet. Il est le co-créateur de la série, son style imprègne chaque évènement écrit par son scénariste… Et il ne montre aucune défaillance. Bref, c’est juste du régal…
Vite, vite, la suite! Ca y est, je suis complètement accro! J’ai pris mon temps, mais là, maintenant, je suis à fond dedans! C’est noir, sombre, sans pitié… J’adore.
ET SI ON DONNE UNE NOTE?
18/20