Série: Archer and Armstrong
Tome: 1
Titre: Le michelangelo code
Scénariste: Fred Van Lante
Dessinateur: Clayton Henry, Pere Pérez
Coloriste: Matt Milla
Editeur VO: Valiant Comics
Editeur VF: Panini Comics
Date de publication VF: Novembre 2013
Cet été, Panini a tenté de relancer l’intérêt autour des séries Valiant Comics qui font partie de son catalogue depuis que l’éditeur américain s’est relancé. Ainsi donc, l’éditeur italien a-t-il proposé les premiers tomes de chaque série, en format librairie, au prix imbattable de 5€. J’ai donc décidé de me laisser tenter par la série Archer and Armstrong dont le forum Buzz Comics disait le plus grand bien. Mais attention, accrochez-vous bien, c’est spécial.
Obadiah Archer est jeune, il a vécu toute sa vie dans le parc d’attraction aux idées quelque peu… fondamentalistes de ses parents. Comme d’autres jeunes gens, il a été élevé pour devenir un tueur. C’est lui qui reçoit la charge d’une mission sacrée: tuer un être immortel présent depuis dix mille ans sur Terre et gardien d’un secret susceptible de changer le monde. Mais en guise d’ennemi, c’est un pochard videur de bar. Archer aurait-il été abusé toute sa vie durant?
Archer and Armstrong, c’est très spécial, parce que ça joue sur les grandes théories du complot. Les différents ennemis d’Armstrong sont en fait des sectes, dont une un brin caricaturale nommée les 1% et tenant siège à Wall Street. Les francs-maçons étant plus ou moins partie du complot. Mouais… Mais si l’on décide de passer outre ce fond, qui pourrait bien n’être qu’une grosse blague, on a en fait un ton vraiment sympathique qui est instauré sur ces différents épisodes. Le fondamentalisme idiot d’Archer est bien exploité, surtout dans la façon dont il est démonté peu à peu. Armstrong est à la fois totalement amoral et très drôle. Le duo fonctionne très bien dans leurs dissonances et le scénariste joue TRES bien avec ça. Rajoutez une secte de nonnjas ou une autre de moines tibétains copies conformes d’Adolphe Hitler, et vous avez un rendu global vraiment fun.
J’ai bien aimé aussi le style de Clayton Henry, au dessin. Il s’avère assez classique dans le genre comic-book mainstream, mais plutôt efficace. C’est un artiste compétent dont on peu apprécier les illustrations. Il a un dessin très rond, un trait fin, qui colle bien à l’ambiance légère du récit.
En fait, je vais aller lire le tome 2, je pense. Oui, c’est bizarre, c’est alambiqué, mais c’est tellement « What the fuck » que je veux en savoir plus. Il est malin ce Fred Van Lante, très malin.
16.75/20
Les Chroniques de l'invisible 
J’aurais mis 16,74/20 mais bon, ça c’est une question de goût 🙂
En fait, il y a un vrai sens à cette note. 16 et 17 sont pour moi deux passages importants. En dessous de 16, ça peut être bien, mais ça reste fondamentalement que du correct pour moi. A partie de 16/20, on commence à avoir les albums de qualité.
Et à 17/20, on commence pour moi à avoir le très bon, les albums qu’il ne faut pas rater, dont il faut se souvenir.
Du coup, certains titres oscillent entre ces deux points de vue. Il est très bon, très bien construit? ok, on passe à 16. Mais mérite-t-il qu’on se retourne sur lui? si c’est presque ça, alors je flirte avec le 17. Et mets 16.75.
Mon échelle à moi, mais j’essaye qu’elle soit pensée et cohérente.
Je sais bien, je te taquine juste… 😉
Et moi je tombe dans le piège à chaque fois ^^