Green Arrow tome 2- La guerre des Outsiders (Jeudi Comics)

Série: Green Arrow
Tome: 2
Titre: La guerre des Outsiders
Scénariste: Jeff Lemire
Dessinateurs: Andrea Sorrentino, Denys Cowan
Coloristes: Marcelo Maiolo, Andrea Sorrentino
Editeur VO: DC Comics
Editeur VF: Urban Comics
Date de publication VF: Octobre 2014

 

Deuxième tome pour la série librairie consacrée à l’archer vert Oliver Queen. Au vu des idées sympathiques développées dans le premier volet, j’avais très envie de découvrir ce que Jeff Lemire avait en tête, tout en essayant de ne pas faire référence à mon visionnage de la saison 1 de la série télé.

Le retour d’Oliver Queen dans le monde… Comme un fantôme, mais l’arc à la main pour sauver sa mère et rencontrer le nouveau justicier Batman. Mais aujourd’hui, c’est un autre combat qui l’occupe. Shado, la femme qu’il a libéré du Comte Vertigo, veut le faire revenir sur l’île où Oliver est devenu l’archer émérite qu’il est désormais. Mais Ollie hésite. Seattle, sa ville, commence à être prise en main par un tueur, Richard Dragon. Pourtant, sa destinée ne lui permet pas réellement de choisir son combat. Les Outsiders sont primordiaux sur tout le reste.

Je suis un poil déçu par la proposition de Jeff Lemire sur les clés de la présence d’Oliver sur l’île. Il nous en révèle les dessous et l’acteur principal, acteur qui connaîtra un destin TRES prévisible. Je ne lui voyais pas d’autre fin que celle qui nous est offerte, c’est vraiment dommage. D’autant plus que le principe de ces « clans » guerriers fonctionne assez bien. Mettre du symbole dans la Flèche Verte, traduction du nom du héros, cela avait du sens et de la classe. Les différents personnages proposés pour l’occasion apportent des choses intéressantes, et Lemire se paye même le luxe d’intégrer un ancien personnage du DCU à son histoire. C’est regrettable qu’il cède à une certaine facilité scénaristique. Son premier cycle aurait vraiment été très plaisant sans cela.

Le dessin d’Andrea Sorrentino est toujours aussi plaisant, aussi particuliers. Moi j’aime beaucoup, je suis assez réceptif à sa proposition. Il tente des mises en scènes variées, osées. Il prend des risques et j’aime ça. Le petit passage de Denys Cowan restera anecdotique et ne concerne qu’un petit nombre de pages pour une histoire liée au premier épisode du recueil.

 

Pas parfait, mais avec un réel potentiel, cet album mérite sans doute quand même la lecture. Qui sait, la ficelle scénaristique ne vous gênera peut-être pas comme moi. Auquel cas vous pourriez bien prendre plaisir complet à cette lecture.

16/20