Série : Zombillenium
Tome : 3
Titre : Control Freaks
Auteur: Arthur de Pins
Editeur: Dupuis
Date de publication : Novembre 2013
Avec ses deux premiers tomes, Zombillenium est devenue pour moi une de ces séries grand public auxquelles faire attention. Un humour qui ne néglige pas le fond, un graphisme particulier, j’attendais donc avec impatience de pouvoir lire la suite des aventures de ce parc d’attraction si spécial.
Panique à Zombillenium. Un consultant dépêché par le président Béhémoth lui-même va arriver au parc pour un audit. Tout le monde s’attend à des charrettes, et il ne fait pas bon être viré à Zombillenium, plus encore qu’ailleurs. Sirius et les syndicats zombies sont à cran, prêt à monter au créneau. Aurélien, lui, déprime de ne pas comprendre pourquoi il est là, et un démon qui déprime, ça laisse des traces. Il ignore que Gretchen a des intentions très particulières le concernant.
Ceux qui ont aimé les deux premiers volets de cette série n’auront pas de raison d’être déçus. On retrouve tout ce qui fait la force de De Pins : un humour grinçant, une critique sociale, des monstres. Il transpose les principes des costkillers du monde de l’entreprise à celui de Zombillénium, et autant dire que c’est violent. Forcément encore plus que dans la vraie vie. Pourtant, derrière ces zombies, ces vampires, il y a une réalité. C’est une excellente façon de venir l’interroger. Dans le même temps, l’auteur fait évoluer ses personnages. Von Bloodt déprime, Aurélien et Gretchen se rapprochent, Sirius doit assumer ses choix… Et qui donc est la mère de Gretchen, à laquelle deux allusions sont faites en début et fin d’album ?
Pour ce qui est du dessin, pas de changement. Ceux qui détestent le travail numérique de De Pins continueront de détester, les autres d’aimer. Moi je trouve que derrière la froideur des couleurs, il parvient quand même à nous toucher, à nous faire ressentir des choses pour ses personnages. Je n’attends pas autre chose d’un dessin.
Toujours sur sa lancée, Arthur de Pins livre un très bon troisième tome, cohérent dans son unité comme dans sa place dans la trame globale. On ne peut qu’attendre la suite, désormais.
LA BLOGOSPHERE EN PARLE
16.5/20
Les Chroniques de l'invisible 
J’avoue que ce type de graphismes ne m’attire pas du tout. J’avais lu le premier tome, sans vraiment accrocher.
Oui, je sais qu’il fait souvent cet effet là. Mais j’aime beaucoup.
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