Les Gouttes de Dieu tome 28- Agi, Okimoto, Glénat

Série : Les gouttes de Dieu
Tome : 28
Scénariste : Tadashi Agi
Dessinateur : Shu Okimoto
Editeur VO : Kodansha Ltd.
Editeur VF : Glénat
Date de publication VF : Juin 2013

Croyez le ou non, ça doit bien faire deux ans que j’ai ce manga dans ma bibliothèque, sans me rendre compte que je ne l’avais jamais lu. J’ai découvert ça en lisant le résumé de quatrième de couverture et en me rendant compte qu’il ne me parlait pas du tout. L’explication ? J’avais acheté le 28 sans avoir acheté et donc lu le 27. Et donc, me rendant compte de cela de retour chez moi, j’ai posé le bouquin en me disant que je finirais bien par rattraper mon erreur. Ce qui a pris deux ans, le temps que je revienne à cette série, via les bibliothèques municipales, et que je comble mon retard.

Shizuku, Miyabi et tout le personnel du département vin des bières Taiyo sont tellement passionnés par leur sujet, qu’ils sont toujours prêts à aider qui que ce soit confronté à un problème lié au vin. Surtout quand il s’agit d’un des leurs, comme Kido, le petit dernier de la bande. Mais il y a encore plus passionné qu’eux, et Shizuku s’apprête à en faire l’amère expérience. Car la convocation pour le neuvième Apôtre se présente, et Robert Doi et maître Kiryu ne sont pas seuls. Ils sont accompagnés d’un jeune homme, Christopher Watkins, un américain. Sa présence est imposée par Yutaka Kanzaki dans son testament, afin qu’il participe à l’épreuve du 9^e Apôtre. Un vin décrit par Yutaka comme un vin de victoire dans l’adversité. Mais sera-t-il possible de vaincre un adversaire tel que celui imposé pour cette épreuve ?

Tadashi Agi en revient à ses travers, c’est fort dommage. Deux chapitres ouvrent ce recueil en mettant en avant des histoires d’amour qui seront aidées par le vin. La première est extrêmement romantique, et la seconde donne un peu plus de visibilité à Kido, personnage secondaire peu développé, mais bon, on a encore droit aux ficelles scénaristiques épaisses comme des amarrages de paquebot. Comme un fait exprès, Kido va trouver LE bon vin, celui qu’il voulait tout spécialement, et qui convient parfaitement au défi qui lui était lancé. Et comment ? Par pur hasard, une fois encore… Chonma l’emmène dans un bar qu’il fréquente depuis longtemps et qui se trouve, comme par hasard, être tenu par un homme qui… Bla bla bla… C’est vraiment lassant. Mais au moins le chapitre est-il court, c’est déjà ça.
Je suis déjà bien plus intéressé par la petite nouveauté du 9^e Apôtre, même si je craisn que le scénariste n’ait lancé un monstre face à ses deux héros. Imaginez, le personnage résout les huit énigmes précédentes en moins d’une heure. Alors que même Isseï Tomine a éprouvé les plus grandes difficultés à les résoudre. Et là, les scénaristes sont censés nous laisser pensez que les deux frères peuvent l’emporter. C’est dur à croire. A moins de gâcher complètement le potentiel de Christopher Watkins et de le sous-utiliser par la suite.

En tous cas, je vais scruter de près la construction scénaristique du projet bouquin, croyez-le bien. Il va falloir que le scénariste redouble d’intelligence pour ne pas accoucher d’une souris.

 

Vins dégustés : Tinto Pesquera Crianza 2001, Rosso di Montalcino 2008 Marchesato Degli Aleramici, Brunello di Montalcino de Castello Banfi 1997, Brunello di Montalcino 2005 de Tenuta di Collosorbo, Fornacina Brunello di Montalcino Riserva 2004, Massa Vecchia Poggio A’Venti 1999, Corti Chiati Classico 2002, Soave Classico il Roccolo 2006 de Villa Girardi, Castello di Brilio Chianti 2007 de Barone Ricasoli, Desert Wind Barbera 2003.

ET SI ON DONNE UNE NOTE?

16/20