XIII tome 7- La nuit du 3 Août (Lundi Classique)

XIII tome 7

Série : XIII

Tome : 7

Titre : La nuit du 3 Août

Scénariste : Jean Van Hamme

Dessinateur : William Vance

Coloriste : Petra

Editeur : Dargaud

Date de publication : 1990

 

 

C’est autour de cet album, que je me suis remis il y a quelques mois à lire la série XIII et à vous la proposer dans les colonnes du blog. Une histoire que je vous raconterai un jour, mais pas aujourd’hui. Sachez en tous cas que Jean Van Hamme y livre une nouvelle clé du mystère XIII, et qu’il ne faut donc surtout pas rater cet album.

XIII, désormais connu sous le nom de Jason Fly, a rejoint le village de Greenfalls qui semble être le lieu où il a grandit et où son père est mort. Sauf qu’à remuer le passé, Jason a surtout levé de vieux lièvres qui ne devaient pas ressortir. Et avec l’arrivée de la Mangouste en ville, se faisant passer pour un agent chargé de traquer Jason, XIII en revient à ce qu’il connaît : la violence. Mais il lui faut désormais aussi veiller sur le Major Jones, venu le rejoindre et toujours convalescente.

Je vous le disais en introduction, ce septième tome est incontournable au sens où il lève le voile sur un des derniers mystères de la série, l’identité réelle de XIII. Il ne reste plus désormais que le secret autour du numéro 1, issu de la toute première intrigue. Nous verrons si c’est l’objet du cycle suivant. Pour le moment, c’est traque au pays des bouseux, défouraillages à tout va et règlements de comptes. Mon seul regret, que le Major Jones soit encore et encore dans l’incapacité de se gérer. Van Hamme en avait fait un personnage indépendant et très fort, et depuis quelques tomes, il la repositionne en mode « princesse à sauver » qui correspond aux habituels clichés de la bd machiste. Vraiment regrettable. Ceci dit, on passe tout de même un très bon moment. Le scénariste est très bon dans ce mode bd d’action, et il excelle dans les moments de révélations. Que demander de plus ? On apprend ce qu’on veut, et on passe un bon moment, moi ça me va.

Ceci dit, je trouve William Vance un poil moins précis sur cet album. Autour du personnage de Judith, notamment, qu’il ne semble pas réussir à saisir correctement. Elle passe toujours pour un être très large de torse, alors qu’en fait le dessinateur rate simplement le large manteau qu’elle porte. Un brin décevant, j’espère que le tome suivant verra un Vance à 100% de sa réussite.

Je l’ai dis, redis, j’insiste, si vous lisez XIII, il faut aller jusqu’à ce tome là au moins. Impossible de réduire plus la série. Je vais maintenant pouvoir vous dire sir le cycle suivant s’avère aussi indispensable pour apprécier ce récit.

XIII tome 7_ planchetopbd_201316.5/20

Laisser un commentaire