Série : Hero Corp
Tome : 2
Titre : Chroniques
Scénariste : Simon Astier
Dessinateurs : Stéphane Créty, Kyko Duarte, Stéphane Louis
Coloristes : Sébastien Lamirand, Digikore Studio
Editeur : Soleil
Collection : Soleil French Comics
Date de publication : Novembre 2013
Alors que la troisième saison de la série télévisée Hero Corp se termine tranquillement sur France 4, et que John fait face à son destin et à sa famille, Simon Astier explore un autre pan de son univers par l’entremise de la bande dessinée. Là où le premier tome narrait une histoire complète, qui venait compléter le passage de la saison deux à la saison trois, cet album-ci aborde un point de vue totalement différent. Moins incontournable que le premier bouquin.
Son corps est si résistant qu’il peut pratiquer les sports les plus extrêmes sans protection. En parlant Viet-Namien, il surprend ses ennemis et les canarde de ballons de hand-ball. Venez découvrir les origines de deux personnages hauts en couleur, Captain Sport Extrême et Jean-Micheng. Découvrez aussi comment furent conçus en laboratoire des super-héros improbables tels qu’Araignée-Man ou Fourmis-Man. Rejoignez le futur de nos héros dans lequel Acid-Man pète les plombs et attaque ses anciens alliés.
Certes, j’aurai préféré une nouvelle histoire complète, mais à défaut, Simon Astier livre des histoires courtes fort sympathiques. Capitalisant sur deux personnages vraiment imposant dans la série, il nous propose des origines comme le comic-book américain aime les mettre en scène. ON retrouve bien l’esprit des personnages et leurs tics de langage. Le scénariste de la série télé aux commandes, ça se ressent dans les dialogues, clairement. C’est loufoque, barré, tout ce qu’on aime. Le programme de super-héros canadiens se veut un peu plus sérieux, mais pas trop quand même, vu comment Lawrence rate à peu près toutes ses expériences. On comprend mieux le personnage dans la saison 3. Cela permet à Simon Astier de remettre en avant ces héros chelou dont il a parsemé les saisons. En tous cas, on sait désormais qu’ils étaient nuls depuis le début, et pas par la dégénérescence de leurs pouvoirs comme les habitants originels du village. Seule la dernière histoire ne me convainc pas vraiment. Difficile de dire si le scénariste teste un concept pour ses éventuelles saisons ultérieures à la télé, ou s’il s’offre juste une passade, un « what if… » à l’américaine, qui restera sans conséquences. Le ton est franchement plus cynique, avec moins de gentillesse, on espèrera donc que ce n’est pas le futur officiel de la série.
Côté dessins, je dois dire que Simon Astier a su s’entourer de jeunes artistes dotés d’un peu d’expérience, cette fois-ci. Notamment Stéphane Louis (Tessa, chez Soleil) et Stéphane Créty (Masqué, chez Delcourt). Le niveau global s’en ressent, et les choix sont plutôt bons. Les trois artistes sont à l’aise sur ces ambiances à l’américaine et livrent des planches convaincantes. Y’a pas à dire, faire appel à des pros, ça apporte un vrai plus.
Bon, cet album-là me paraît exclusivement réservé aux fans de la série. En dehors, guère de salut, il faut s’amuser des concepts foireux existant, ou bien être capables de repérer toutes les références de la dernière histoire. Mais pour les fans, il s’agit là d’un complètement des plus honnêtes. Le travail d’Astier au scénario n’a franchement rien de scandaleux, et il a su bien s’entourer. Un bon moment dans cet univers que j’aime vraiment, pour ma part.
16/20
Par contre, c’est Simon Astier, le fils de Lionel, qui s’occupe de Hero Corp. 🙂
Non mais qu’est-ce qui m’a pris? Note que j’ai été super cohérent tout au long de la chronique…. Mais pourquoi Lionel? Mystère….
En tous cas merci, c’est corrigé. Et…. PINAGE!
^^ C’est vrai, cohérence complète.
Ravi que mon travail t’ai plut. Je remets le couvert pour la moitié du tome 3 cette fois;)
C’est une très bonne chose. ^^
Tu sais déjà sur quels sujets part Simon Astier?
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