Lucky Luke tome 44- La guérison des Dalton (Lundi Classique)

Série : Lucky Luke

Tome : 44

Titre : La guérison des Dalton

Scénariste : René Goscinny

Dessinateur : Morris

Editeur : Dargaud

Date de publication : 1975

 

Lucky Luke… Une de mes séries préférées, sans doute, de celles qui ne me lassent pas. Je profite des occasions qui se présentent à moi pour vous proposer un petit album, de temps en temps… Celui-ci et sorti du grenier de ma belle-mère. Zou, dans la bibliothèque, zou, sur le blog !

Otto Von Himbeergeist est un savant particulier. Venu d’Europe, il a rejoint les Etats-Unis dans le but de prouver sa théorie : selon lui, les criminels sont avant tous des malades qui souffrent d’un traumatisme issu de leur enfance. Et quel meilleur endroit pour trouver des criminels à traiter que le far-west ? Lucky Luke a reçu l’ordre de lui venir en aide pour son expérience, de lui fournir les dits criminels. Et au pénitencier, Von Himbeergeist va trouver les plus beaux spécimens : les frères Dalton. Un défi à sa hauteur, indéniablement !

Dans cet album, Goscinny se paye gentiment les psychanalystes, et c’est très drôle. Allemand comme Freud, Von Himbeergeist est présenté en précurseur de Freud. Et sous son influence, même les plus durs en viennent à se reconsidérer. Goscinny s’amuse en leitmotiv à le faire psychanalyser tous ceux qui lui passent sous la main. Même Luke est traité, ce qui perturbe grandement le cow-boy plus habitué à réagir d’un bon coup de pistolet. Peut-on guérir les Dalton, vous allez voir ce qu’en pense Goscinny. Mais rassurez-vous, tout finira quand même par une bonne bagarre aux pistolets. Une mention particulière pour les dialogues, tous très bons. Le scénariste s’organise très bien, on appréciera l’efficacité de ses phylactères.

Bon, ais-je besoin de dire que Morris se débrouille comme un chef ? Que ses dessins sont très prenants, que son style commence à être abouti sur cet album, et que c’est donc un plaisir à lire ? C’est évident, non ?

Bon moment de lecture donc, qui joue bien avec les clichés de la psychanalyse. Moi je trouve ça très drôle. Un Lucky Luke très plaisant, donc.

15/20