Blueberry tome 15- Ballade pour un cercueil, Charlier, Giraud, Dargaud

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Série: Blueberry
Tome: 15
Titre: Ballade pour un cercueil
Scénariste: Jean-Michel Charlier
Dessinateur: Jean Giraud
Editeur: Dargaud
Date de publication: 1974

 

Non, je n’abandonne pas mes vieux classiques de prédilection. Mais forcément, avec deux chroniques de moins par semaine, il est beaucoup moins aisé de les caser. Mais pourtant, je ne les oublie pas. Et j’espère pouvoir un jour terminer la série Blueberry, comme j’y suis parvenu pour Thorgal.

Blueberry, McClure, RedNeck et Chihuahua Pearl sont donc abandonné au fond d’une grotte par les rebelles sudistes de Kimball, partis mettre la main sur le trésor confédéré dont Trévor, le mari de Pearl, détient le secret. Mais la jeune femme sait pertinemment que son mari ne reviendra pas la chercher, et elle pousse donc Blueberry à se remettre en chasse. Et heureusement, parce que Kimball s’est assuré que les soldats du gouverneur Lopez retrouvent les fugitifs.

UNE CONCLUSION DENSE

Alors non, disons le tout de go, il ne faut pas commencer Blueberry avec ce  quinzième album. Il est le dernier du triptyque mexicain qu’a écrit Jean-Michel Charlier pour son héros. Alors forcément, même s’il y a un résumé au début du livre, c’est vraiment pas le meilleur moment pour s’y mettre.
Mais si vous êtes un lecteur de la série, si vous avez adoré le personnage de Chihuahua Pearl, vous voulez forcément savoir comment se termine cette histoire.

Elle se termine donc intensément. Charlier nous gratifie d’une histoire en 61 planches, et les cases sont fichtrement remplies, en cases, en dessins et en texte. On peut tout de même, sans faire offense au grand maître, s’interroger sur l’équilibre des trois parties. Cette dernière évolue vraiment de rebondissement en rebondissement, et il y a tellement de parties prenantes, de lignes narratives distinctes, qu’il faut à la fois serrer et proposer beaucoup de pages pour tout faire tenir en un seul album. Pour ma part, je vais être honnête, j’ai été un peu lassé par cet effet d’accumulation, de tromperie sur tromperie, de pièges à surmonter en aléas dangereux… Jusqu’aux dernières pages, Charlier multiplie les coups de théâtre, de sorte à ce que le statu-quo de son héros soit complètement remis en question.

Du coup, cet album aurait plutôt tendance à me donner envie de lire la suite, plutôt qu’à m’appesantir sur lui, c’est quand même dommage. Et puis bon, il y aura le retour de Chihuahua Pearl… Et je crois savoir qu’il sera encore très bon.

GIRAUD INEGAL

Oui, cette chronique sera la chronique de l’irrévérence, des critiques formulées aux deux grands maîtres. Attention, Giraud reste un monument de la bd, et la série Blueberry avec. Mais personnellement, sur cet album, j’ai trop perçu de grands écarts de style graphique entre certaines cases. Certains gros plans sont extrêmement élégants, d’autres très grossiers. JE ne me souviens plus ce qu’en disait l’ouvrage publié par Dargaud et qui traitait de la série d’un point de vue analytique, mais pour moi, Giraud n’est pas constant. On sent la pression, sans doute, et la volonté surtout de tenter des choses, de ne pas rester figé dans son dessin. Mais sur un seul et même album, je trouve ça dommage, pour ma part.

 

Voilà, critique piquante, sans nul doute, mais honnête et je l’espère, argumentée.

D’autres que moi ont-ils eu les mêmes ressentis sur cet album?

ET SI ON DONNE UNE NOTE?

16.75/20

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2 réflexions sur “Blueberry tome 15- Ballade pour un cercueil, Charlier, Giraud, Dargaud

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