Série: Justice League
Tome: 9
Titre: La guerre de Darkseid, première partie
Scénariste: Geoff Johns
Dessinateur: Jason Fabok
Coloristes: Brad Anderson, Alex Sinclair, Rob Leigh
Editeur VO: DC Comics
Editeur VF: Urban Comics
Date de publication VF: Juin 2016
Réconcilié avec la série Justice League, c’est donc dans un parfait timing que je vous propose ce neuvième tome de la publication Urban Comics. Et croyez-moi d’avance si je vous dis qu’on a là un TRES GROS album de la Justice League. Peut-être le meilleur depuis le relaunch New 52.
La naissance de l’amazone Diana était entachée de secrets. Mais plus encore que ce que Wonder Woman ne pensait. Parce qu’en même temps qu’elle, naissait secrètement une enfant destinée à plonger le monde dans la guerre. Une enfant que sa mère éleva sans que personne ne la sache en vie. La fille de Darkseid, le sombre dieu tyran de la planète Apokolips. Et pour y parvenir, la jeune femme, Graal, s’est allié avec une des pires menaces possibles, l’Anti-Monitor.
EPIQUE, COSMIQUE, DIVIN!
Amis lecteurs, si vous lisez du comic-book de super-héros pour sa propension à voir s’affronter des dizaines de personnages prêts à sauver ou à détruire le monde, sachez que cet album vous est alors INCONTOURNABLE! On est sans doute dans ce qui se fait de mieux en la matière. La Justice League, qui regroupe les plus grands héros de l’univers DC, va avoir sacrément fort à faire face au duo qui commence à s’étriper sur la Terre.
Geoff Johns montre qu’il est bel et bien à la baguette du New 52, avec un scénario qui tient compte même des évènements historiques de DC Comics, tels que Crisis on Infinite Earthes, ou Flashpoint. Il rajoute par dessus une belle prise en compte de l’évolution de Wonder Woman initiée par Brian Azzarello, dans laquelle il vient se glisser pour tisser sa propre toile. Et cerise sur le gâteau, il se permet de jouer avec les commentaires « meta », ceux des lecteurs, des chroniqueurs, qui voient depuis longtemps en DC un univers de dieux, face aux super-héros urbains de Marvel. Il se lance donc à fond, et jolie pied de nez, fait de certains des personnages de véritables dieux. Celui qui le devient en premier, dans ces pages, est juste magnifique dans son nouveau statut, qui lui va comme un gant. C’est une jouissance incroyable! On en veut plus encore!
Que demander de plus? Ca bastonne, ça utilise tous les pans de l’univers DC ou presque… C’est grandiose, et ça se lit avec plaisir.
QUAND ON TIENT UN DESSINATEUR SOLIDE…
Une des failles des précédents épisodes de Justice League, avant Forever Evil, avait été la difficulté pour l’éditeur de trouver un dessinateur solide à mettre sur son titre phare.
Cette fois-ci, c’est réglé, et avec un artiste affirmé, Jason Fabok. Ayant notamment fait ses preuves sur différents titres Batman, le dessinateur canadien au style très réaliste arrive à une parfaite maturité de son style. Ses personnages sont à la fois grandioses et attachants. Il nous en met plein la vue comme le scénario le demande, tout en ne perdant jamais la dimension humaine de l’histoire. Et avec des pages extrêmement riches en détails. C’est que du bon!
Oui, oui, clairement, je suis très enthousiaste. Cet album fera partie de mes meilleures lectures de comics super-héroïque de l’année. C’est vous dire si j’attends désormais avec impatience le tome 10 qui viendra conclure cette histoire.
ET SI ON DONNE UNE NOTE?
18/20