- François Lapierre
- Hugo Facio
- Claudia Boccato
- Véra Daviet
- Jordie Bellaire
- Laura Martin
- Sophie Li
- Elizabeth Breitweiser
- Matt Holligsworth
- Matthew Wilson
Je le disais dans mon premier post des Top 10 2015, c’est une catégorie militante que celle que je vous propose ici. Militante, parce que trop souvent le travail des coloristes est oublié, voir complètement assimilé à celui du dessinateur, qui est censé savoir réaliser cet exercice comme celui de tracer ses dessins. Et pourtant, les coloristes apportent une sensibilité différente, leur sensibilité d’artiste, aux intentions portées à la fois par le scénariste ET par le dessinateur.
Souvent mal payés, rarement considérés comme auteurs des albums qu’ils signent, je souhaite aujourd’hui leur accorder un peu plus de visibilité.
Je n’ai pas vraiment les mots pour vous faire comprendre la qualité de leur travail. J’essaye le plus souvent possible, pourtant, de leur accorder la place qu’il mérite, dans mes chroniques, de mettre en avant la qualité de leurs apports.
Aujourd’hui, je n’arriverai pas à les départager, et à vous décrypter mon ordre de classement. Qu’ils m’en excusent.
Je dirai juste donc que c’est à la fois la catégorie la plus internationale (la séparation des tâches dans le comic-book américain amène à leur accorder un peu plus d’importance) et la plus féminine (une fonction de l’ombre, comme bien trop souvent dans le monde du travail, pour les femmes).
Et vous, chers lecteurs, avez-vous su être capté par des mises en couleurs? Y a-t-il un coloriste qui, en 2015, vous a particulièrement interpellé?
Lapierre mérite bien cet honneur depuis le temps qu’il bonnifie les histoires de Loisel … c’est d’ailleurs Le Grand Mort qui illustre le mieux son talent !
Coloriste est souvent une affaire de famille dans laquelle la touche féminine amène un plus … c’est aussi dans ce domaine qu’elles sont le plus nombreuses !
C’est vraiment bien d’avoir pensé aux coloristes !
Je me suis rendue compte que j’avais lu peu de BD en 2015… et que je n’en avais même pas parlé sur le blog !!!
J’essaye de le faire aussi dans mes chroniques, de les mettre en valeur, mais c’est pas toujours évident.
Bon, j’espère que le père noel t’a apporté de la belle bd à chroniquer alors?
Je ne crois pas à la sensibilité féminine, Dgedge, excuse-moi. Je suis sans doute bien plus sensible que pas mal de femmes que je connais…
Non, malheureusement, je pense plus à une question de domination masculine intégrée par les femmes. Les grands auteurs de bd sont des hommes (Combien de femmes chez les grand prix d’Angoulême?), ce média était le leur pendant des décennies. Et je pense que les femmes n’osent pas assumer leurs qualités et exprimer leur univers. Elle se placent donc dans des positions plus discrètes, créatives mais moins exposé: coloristes.