Lone Wolf and Cub tome 6 (Dimanche Manga)

Lone Wolf and Cub tome 6

Série: Lone Wolf and Cub
Tome: 6
Titre: Esprit au fil de l’eau
Scénariste: Kazuo Koike
Dessinateur: Goseki Kojima
Editeur VO: Koike Shoin Publishing Co, Ltd.
Editeur VF: Panini Manga
Date de publication VF: 2004

Hey, sixième chronique de la série, je dois bien dire que je manque un peu d’inspiration pour écrire ce chapeau. Je vais donc m’en tirer momentanément en écrivant que je n’ai pas d’idée à écrire. Mais bon, c’est la difficulté avec ces longues séries manga… Je reste parce qu’elles sont bonnes plaisantes. Y’a pas beaucoup de raisons supplémentaires à expliciter. J’arrête de nous faire perdre notre temps? On rentre dans le vif du sujet? D’accord.

Magouilles et arnaques étaient aussi légions au temps des samouraïs. La noblesse voulue par certains n’empêchait pas certaines personnes de se comporter comme des criminels. Les Yakuzas étaient déjà là, avec leur code de conduite encore plus compliqué que celui des samouraï. Et à leur service, ils avaient parfois des équipes de rabatteurs. Et de simples hommes de main aussi. Autant de personnages qui vont faire la rencontre de Lone Wolf and Cub. Sans qu’il ne soit le plus mortel de tous.

LA RACAILLE DE SHANG… DU JAPON.

J’aime vraiment, quand Kazuo Koike vient prendre des détails de la vie de l’époque pour en faire des scènes de Lone Wolf and Cub. Le yakuza vengeur est très touchant, et j’ai particulièrement apprécié le groupe d’arnaqueurs. Les histoires sont ambigües, on a du mal à prendre parti ou non. Même certaines crapules peuvent faire preuve de grandeur d’âme. Mais le meilleur moment, reste évidemment lorsque le scénariste s’attache à mettre en scène la relation du père et du fils. Car oui, Lone Wolf peut être mis à mal, ce qui va lui arriver au cours de ce recueil. Il va marcher sur un fil entre la vie et la mort, et Daigoro va tout faire pour le protéger. Sans mots de l’enfant, le scénariste réussi à transmettre toutes les émotions possibles. C’est bluffant.

L’EXPRESSION PAR LE TRAIT

Mais c’est parce que Goseki Kojima est brillant, que cela est possible. C’est lui, qui fait parler en fait l’enfant. Les verbiages des témoins à côté ne sont pas importants. Ce qui compte, c’est ce que le dessinateur donne à voir du petit garçon. On en prend plein les yeux, et plein le coeur. C’est juste le talent…

Je me régale, définitivement. Après six tomes je retrouve les personnages avec toujours autant de plaisir. A se demander combien de temps le scénariste va tenir un tel niveau d’exigence…

ET SI ON DONNE UNE NOTE?

18.5/20

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