Walking Dead tome 23- Murmures (Jeudi Comics)

Série: Walking Dead
Tome: 23
Titre: Murmures
Scénariste: Robert Kirkman
Dessinateurs: Charlie Adlard, Stefano Gaudiano
Trames et niveaux de gris: Cliff Rathburn
Editeur VO: Image Comics
Editeur VF: Delcourt
Date de publication VF: Septembre 2015

Deuxième rendez-vous de l’année pour Walking Dead, la série au long cours qui n’en fini pas d’être bien. J’hésite à envier ceux qui n’ont pas encore lu la série et qui s’y mettraient. Ils ont tellement à rattraper… Mais tellement de bonnes choses… Je suis content d’être à jour.

Avec l’emprisonnement de Negan, les communautés sont désormais apaisées et même les sauveurs ont réussi à s’intégrer dans ce retour à la civilisation. Pourtant, une nouvelle menace se fait jour. Un groupe d’éclaireurs, mené par Jesus, est pris d’assaut par des marcheurs… armés de couteaux, saignants et semblant éprouver de la douleur? C’est l’incompréhension… Et pendant ce temps, à la Coline, Carl Grimes se fourre dans de très sales draps en défendant Sophie contre quelques jeunes du groupe.

SAVOIR SE RENOUVELER C’EST IMPORTANT

Je suis impressionné par la mine d’idées que représente Kirkman. Il a dépassé les 130 épisodes, et pourtant il réussi encore à nous surprendre avec les nouveaux adversaires présentés dans ces pages. Des adversaires qui sont parfaitement crédibles, une fois encore, dans le contexte décrit par le scénariste. Personne ne semblait y avoir pensé jusque là, la vie en symbiose avec les marcheurs. J’adore l’idée… Elle fonctionne à fond, à la fois en théorie, et lorsqu’elle est mise en scène dans l’escarouche contre Jesus. On flippe, on se questionne, et on adore les réponses qui nous sont données. Même si elles sont parfois très dures, et même si elles se concluent de manière encore plus difficile. J’ai hâte de les retrouver, d’en savoir plus, de tout découvrir d’eux. Bref, mon intérêt est complètement renouvelé pour la série, ce qui n’était pas nécessaire mais donc n’est que plus agréable encore.
Et ce n’est pas tout. Kirkman n’oublie pas ses personnages historiques et il tisse une trame bien haute en couleur pour Carl, Sophie et Maggie. Confirmant ainsi le passage de relais qu’il envisageait du père vers le fils. Une évolution très juste, mais surtout, très intéressante, tant le profil psychique de Carl est compliqué et donc sources d’histoires potentielles. Il est partout dans ces épisodes, et c’est tant mieux. Il n’y a rien à jeter.

CONTINUITE ET QUALITE

Bon, on arrive au point qui me gêne le plus dans cet album. Le dessin. Que voulez-vous que je commente? Le duo Adlard/ Gaudiano fonctionne à la perfection, je ne vois aucun reproche à leur faire. Ils ne progressent pas, certes, mais ils sont déjà tellement efficaces… Comment pourrait-on leur reprocher de se maintenir au plus haut niveau? C’est juste du régal. On espère garder ça encore longtemps.

Ce vingt-troisième tome est à lire. Il lance un nouveau cycle très prometteur, et si certains lecteurs s’étaient détournés de la série, ils feraient bien de s’y remettre. Ca envoie du lourd. Du très lourd.

ET SI ON DONNE UNE NOTE?

18/20