Ce week-end, Rennes accueillait son Salon du Livre annuel, qu’on appelle Rue des Livres. Un évènement que je fréquente systématiquement depuis mon arrivée sur l’agglomération et auquel je prends un grand plaisir. C’est sobre, efficace, sympathique. On s’y sent bien, et il y a toujours quelques auteurs bd intéressant à rencontrer.
Et donc, cette année, nous avions notamment le plaisir de rencontrer Rabaté. Je ne l’avais jamais vu, j’escomptais bien pouvoir rattraper cela. Parce que ses petits ruisseaux, on les a adoré en couple, ma femme et moi, tant dans leur version papier que pellicule.
Et d’ailleurs, c’était de cinéma, dont je voulais parler à l’auteur, qui est aussi le réalisateur du film, pour rappel.
Parce que la scène entre Emile et Lucie, pendant qu’ils prennent le thé, s’est révélé être d’un érotisme que je n’aurai jamais imaginé. Je n’aurai pas cru que Daniel Prévost aurait pu m’apparaître comme un sex-symbol. C’est dire si le réalisateur aime ses personnages, pour leur donner autant de vie. On a donc papoté de ça, des tabous liés à la vieillesse, on a dévié sur ceux du handicap, j’y peux rien, c’est un des sujets qui m’inspirent en ce moment.
Une bonne petite rencontre, avec un artiste intéressant et intéressé par plein de choses. Une bonne séance de dédicace, en sommes.
Superbe !