Fables tome 10- Les fils de l’Empire (Jeudi comics)

Fables tome 10

Série : Fables
Tome : 10
Titre : Les fils de l’Empire
Scénariste : Bill Willingham
Dessinateur : Mark Buckingham, Steve Leialoha, Michael Allred…
Coloriste: Lee Loughridge, Laura Allred, Eva de la Cruz
Editeur VO : DC Comics
Editeur VF : Urban Comics
Date de publication VF : Août 2013

 

Fables… Une série qui m’interroge vraiment beaucoup… Que penser du fond de cette série depuis quelques tomes, un fond très orienté néo-conservatisme américain ? Dans le doute, je continue la lecture, mais je ne suis pas à grand-chose d’arrêter…

 

Le message envoyé par Bigby à Gepetto a été clairement reçu. Mais les forces de l’Empire n’ont pas l’intention de se laisser impressionner par le loup géant et sa rhétorique. Un conseil est organisé afin de préparer la riposte. Elle devra être totale, sanglante, sans pitié et sans issue pour les fables et les communs. Mais Pinocchio et un des soldats de bois infiltré chez les communs, essayent d’infléchir les plus agressifs des conseillers de l’Empereur.

 

En dehors d’un titre de chapitre (le premier) ou Willingham remet encore les Fables dans la position des juifs (c’est-à-dire qu’un Nuremberg fables se prépare), on évite pas mal des travers des précédents tomes. Plusieurs aspects sont abordés. La guerre à venir dans le monde des communs, et j’apprécie tout particulièrement la position de Pinocchio à ce sujet, même si elle est totalement ambivalente. Ce qu’elle dit de l’état de nos sociétés est cruel et sans illusion. Mais il y a aussi les relations familiales autour de Bigby, que l’on voit enfin aux côté de son père, moments tendus. L’occasion aussi de développer d’autres personnages, comme Rose Rouge, Boy Blue ou Gobe-Mouche, par petites touches vraiment très intéressantes. Urban adjoint une petite série de courts récits censés répondre à des questions loufoques de lecteurs, sur des points pas racontés de l’histoire. Sympathique et drôle.

Graphiquement, Buckingham continue de nous livrer des prestations de qualité, et on notera surtout le passage de Mike Allred, dessinateur classé indépendant mais aimant à jouer avec les jouets des autres. Il apporte une autre distance au récit sur Bigby et North, une ambiance plus froide qui colle bien aux intentions du scénariste.

 

Donc, sur la foi de ce dixième tome, je continue ma lecture. Je ne dis pas que je vais tomber toute prudence, mais il y a quelque chose qui m’attire dans cette série qui fait que je ne veux pas encore décrocher.

Fables tome 10_ plancheLogo top bd16/20

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