Série: Ascension
Tome: 16
Auteur: Shin’Ichi Sakamoto
Editeur VO: Shueisha Inc.
Editeur VF: Delcourt
Date de publication VF: Octobre 2013
D’après l’œuvre de Jiro Nitta
Avant-dernier tome! On approche de la fin. J’ai emprunté les tome 16 et 17 en même temps pour les enchaîner. J’ai trop envie de savoir comment cette série se termine. Vous, vous lirez sans doute les chroniques à un mois d’écart… A moins que je ne me décide à vous offrir rapidement cette conclusion.
Buntaro est désormais seul sur le K2, après le décès de son kohaï, bien trop imprudent. Et c’est presque mieux pour l’alpiniste. C’est seul, qu’il grimpe le mieux. C’est seul, face à la montagne, qu’il s’épanouit le plus. Jusqu’à l’extrême, désormais. Buntaro rentrera-t-il du K2? La montagne, lui, sa famille… la lutte commence au fil de la progression vers le sommet.
Ce seizième tome contient un peu moins de données que les précédents albums. Sakamoto fait la part belle aux sensations visuelles, pour dire différemment ce qu’il aurait pu écrire. Il met en scène les expériences intérieures de Sakamoto, tente des choses, ose des représentations graphiques différentes. Ce qui entre en opposition avec les planches très détaillées de décors de montagne. Comme si Buntaro se vidait peu à peu en avançant dans ce monde de plus en plus paradisiaque pour lui. Sakamoto montre qu’il a réellement réfléchi son travail d’adaptation, afin d’utiliser au mieux les possibilités offertes par son art. De même qu’il mêle les représentation de Hana et de la petite, quand il s’agit de montrer que les idées s’entremêlent.
Je fais plus court sur cette chronique, c’est juste une dernière étape à franchir avant la résolution. Comme quoi, j’ai bien fait d’emprunter les deux en même temps, devoir attendre m’aurait incroyablement frustré.