Ascension tome 15 (Dimanche Manga)

Série: Ascension
Tome: 15
Auteur: Shin’Ichi Sakamoto
Editeur VO: Shueisha Inc.
Editeur VF: Delcourt
Date de publication VF: Septembre 2013
D’après l’œuvre de Jiro Nitta

 

J’arrive près de la fin de cette série. Je regarde le chemin parcouru et je ne regrette pas d’avoir su dépasser mes doutes du tome 1. J’espère que vous aurez passé vous aussi, lecteurs, un bon moment avec cette série. Qu’il faut lire si on aime le manga, si on aime même juste un peu l’alpinisme.

Takemura est allé trop loin. Son corps le lâche. Buntaro a réussi à le récupérer au bout de la corde, mais il ne restera plus longtemps au jeune homme s’ils ne descendent pas rapidement. Buntaro est dans un moment clé de sa vie. Il aurait pu conquérir le K2. Mais la mort se rappelle à lui, encore et encore. Comment sortira-t-il de cette épreuve?

C’est un tome très touchant que nous propose là Shin’Ichi Sakamoto. C’est toute l’irraison de Takemura qui est convoquée sur ce pan de montagne. Buntaro n’a pas été assez fort pour arrêter celui qui aurait pu être comme lui, mais qui est juste devenu pire. J’aime beaucoup ce décalage, parce que l’on sent véritablement l’évolution du personnage principal. On mesure tout le chemin qu’il a parcouru depuis sa première découverte de la grimpe. Alors évidemment, Sakamoto convoque tous les démons du passé. L’expédition dans les alpes suisse, la petite camarade de lycée, et même cette figure toujours mystérieuse évoquée dans les premiers tomes. Ce dernier point est peut-être un peu gros, mais dans le fil de l’histoire, on le prend bien volontiers. On pardonne cette petite facilité. Parce que le moment est émouvant. Cette narration un peu particulière, qui donne du sens aux tomes passés, c’est vraiment une jolie force de cette série.

Et puis bon, il y a le dessin, toujours dune qualité sans failles. Quatorze tomes que je n’ai rien à redire. C’est juste très bon, dynamique, puissant. Tout ce qu’on peut aimer du dessin manga.

Evidemment, je ne vais pas tarder à me procurer la suite. Parce que je veux savoir, parce que je veux partager ces derniers moments avec l’auteur, ses personnages et vous-même.

17/20