Série: Paul
Titre: Paul à la campagne
Auteur: Michel Rabagliati
Coloriste: Catherine Drolet
Editeur: La Pastèque
Date de publication: Novembre 2013
Les éditions de La Pastèque et Paul fêtaient ensemble leur 15e anniversaire… Alors pour l’occasion l’éditeur québécois a ressorti le premier tome de la série dans un magnifique tirage, au format original des planches de l’auteur, colorisé, augmenté d’une histoire courte de la même époque et d’un petit dossier. Tout ça pour 30€ à peine… Oui, incontournable, on est bien d’accord.
Et pour que la fête soit plus folle, que diriez-vous d’une petite interview de Michel Rabagliati lui-même? Suivez le lien sur le nom de Michel, c’est là-bas que ça se passe.
Paul retourne dans le village de son enfance rendre une petite visite à ses parents, avec sa femme et sa petite fille. C’est l’occasion pour Paul de se replonger dans ses souvenirs d’enfance, une époque où le village n’était pas encore une ville et où il faisait les quatre cent coups avec ses copains.
On est aux débuts de Paul, c’en est presque émouvant. Le dossier écrit par Rabagliati accompagne fort bien cette plongée dans ses souvenirs d’enfance. Car pour rappel, Paul, c’est Michel. Enfin, dans un certains sens. Pour vérifier qui est qui, allez donc lire l’interview réalisée à Saint Malo pendant Quai des Bulles 2014. L’auteur est une crème. Je digresse et reviens maintenant à mon propos, cet album. L’histoire est simple mais touchante. On sent déjà que l’auteur a une patte, une façon de donner envie de continuer à le lire. Oui, il raconte le quotidien, mais il le fait fort bien, et surtout il réussit à parler autant aux québécois qu’aux autres francophones. Bien sûr, nous autres français ne captons pas toutes les références, mais sur le fond, ce regard sur notre passé, il nous parle tout autant. On a tous eus des copains mémorables qu’on a perdu de vue, on revient tous dans les rues de notre ville ou village d’enfance, en se disant que les choses ont changé. C’est universel, et Rabagliati touche à cela. L’histoire du typographe, récit court rajouté à cette édition, est toute aussi touchante, dans sa façon de montrer l’admiration d’un fils pour son père, l’amour d’un père pour son fils.
Graphiquement, là encore on est dans les débuts de l’auteur. Paul n’a pas encore tout à fait son apparence définitive, mais surtout le trait se fait plus pointu que par la suite. On sent un peu plus de nervosité, une position moins établie. Mais on sait que le temps va corriger ces petits défauts pour amener à une belle justesse de dessin.
Si vous aimez Paul et que vous n’avez pas encore acheté le premier tome de la série, retenez cette édition-là, que l’on trouve ces derniers temps en librairie en France. Impossible à ranger dans une bibliothèque, mais un rapport qualité-prix INCOMPARABLE.
Une chouette idée cadeau pour qui ne connaîtrait pas encore Paul du coup ! 😉
Un personnage que je n’ai toujours pas rencontré …
Ce n’est vraiment pas mon préféré de la série mais c’est bien de voir le tout début. J’ai aussi cette belle édition (autogaphiée en plus) !!!
J’avais pris le bouquin pendant l’interview, mais comme un gland, je ne l’ai pas fait signer, alors que je n’aurai sans doute pas beaucoup d’autres occasions de le croiser. Rah….
Tous les tomes ne se valent pas, mais globalement la série est très plaisante.
Oui, absolument, c’est tout à fait ça.
C’est vraiment LA bande dessinée que j’ai envie de découvrir…
J’aime d’amour le travail de Rabagliati. Je reste une inconditionnelle de Paul à Québec.
Tu as regardé cette version? Et qu’as tu pensé de l’interview?
Pas encore lu l’interview. (Je me fais une tournée lecture ce soir.)
Quant à cette version, je l’ai feuilletée rapidement et j’aimerais beaucoup l’avoir mais je crois que je reste une grande inconditionnelle de ses cases en noir et blanc.
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