Série: Papyrus
Tome: 5
Titre: L’égyptien blanc
Auteur: De Gieter
Editeur: Dupuis
Date de publication: Avril 1982
Papyrus est une des rares séries que je possède dans ma bibliothèque et que je ne vous ai pas encore proposé régulièrement. Je vais essayer de changer cela, histoire de continuer à vous faire partager mes souvenirs de jeunesse liés au petit égyptien.
Alors que Papyrus et Théti-Chéri se livrent à une petite partie de chasse sur le Nil, ils découvrent une créature inanimée qu’ils n’auraient jamais pensé revoir: un Chtiguechtaquelaquelac, ces créatures malsaines de la forêt maudite qui accueilli les parents de Théti. Pourtant il est bien là. Les deux amis décident de le ramener auprès des siens avant qu’il ne meure, en passant par l’ancien tombeau de la mère de Théti. Mais Papyrus va surtout découvrir les véritables raisons de la malédictions de la région.
C’est une jolie histoire romantique que nous propose De Gieter sur ce cinquième album des aventures de Papyrus. Sans oublier le fantastique qui fait la marque de fabrique de la série, l’auteur offre un peu de temps de jeu à la déesse aux cheveux resplendissants, celle qui protège Papyrus. C’est l’occasion d’en savoir un peu plus sur elle et sa place dans le panthéon égyptien. Papyrus va tout faire pour servir sa déesse, et évidemment, la belle sera sauvée par son jeune protégé. La fin est un brin sirupeuse, mais tient surtout du conte de fées qu’on adresse aux enfants. C’est finalement assez logique. Le retour des Chtiguechtaquelaquelacs (Ctrl C/ Ctrl V) est assez réjouissant tant de Gieter s’amuse avec ses petites créations personnelles.
Pour ce qui est du dessin, l’auteur gagne en efficacité. Il reste encore sur les personnages à nez en forme de saucisse, mais le reste de son dessin s’améliore.
J’espère vous avoir donné envie de retrouver cette série un peu ancienne. Moi j’ai toujours un certain plaisir à relire ces albums de mon enfance.
14/20
Comme j’aimais l’Egypte ancienne, j’aimais beaucoup Papyrus. J’en ai relu il y a quelques mois, ça m’a laissé un peu froid.
Ah oui? Quand je lirai des albums que je n’ai pas lu enfant, je me demande ce que j’en penserai…