Niourk tome 2- La ville (Mercredi Chronique)

Série: Niourk
Tome: 2
Titre: La ville
Auteur: Olivier Vatine
Editeur: Ankama
Collection: Les univers de Stefan Wul
Date de publication: Octobre 2013

 

Même si je ne connaissais pas Stefan Wul, j’ai rapidement été très client de la collection que lui a consacré Ankama. Il faut dire que l’éditeur a su mobiliser des auteurs de renom et de qualité pour donner du poids à leur projet. Mon préféré des tomes 1 étant Niourk, j’ai fait en sorte de me procurer la suite pour voir comment l’histoire évolue.

 

La tribu de l’enfant noir s’est rassemblé pour faire face aux monstres. Mais ceux qui les attaquent sont bien plus grands que les premiers, et la tribu se fait décimer. Thorz, le chef, est fait prisonnier avec un certain nombre de guerriers. Ils vont être emmenés sous les flots pour remplir les garde-manger des créatures. Mais l’enfant noir intervient et de son bâton de feu magique, tue les monstres et libère les siens. Ceux qui l’avaient rejeté ont désormais besoin de lui, et ils le savent.

 

Niourk représente toujours un superbe univers à mettre en scène. Olivier Vatine s’y plaît, et nous transmet ce plaisir. L’intrigue avance de manière régulière, c’est fort appréciable. On comprend de nombreux éléments de l’histoire, dans ce deuxième tome, qui se paye le luxe de nous offrir de nouveaux mystères en sus. vous allez découvrir ce qu’est Niourk, et ce concept regorge encore de petites trouvailles et d’intrigues potentielles.
J’apprécie tout particulièrement ce monde où certains humains ont régressé au stade primitif, quand d’autres semblent maîtriser encore parfaitement la technologie de leur époque. J’ai hâte de lire la suite. Et puis l’enfant noir est un sacré héros. A la fois grave et enfantin, pétri de devoir et désireux de s’amuser.

L’autre grande qualité de cet album, c’est le dynamisme des dessins d’Olivier Vatine. Cet univers est pénétrant aussi grâce aux qualités techniques graphiques de l’artiste.

 

Niourk est donc décidemment une bonne série, un excellent divertissement de SF. Une adaptation qu’il fallait faire.

17.5/20