Detroit Metal City tome 1
Série : Detroit Metal City
Nombre de tomes : 10 (Série terminée)
Scénariste : Wakasugi Kiminori
Dessinateur : Wakasugi Kiminori
Editeur VF : 12 Bis
Editeur VO : Hakusensha
Date de publication : 25 Septembre 2008
Soîchi Negishi est un jeune homme plein de rêves. Après avoir fini ses études à l’université, il décide de tenter sa chance en partant à Tokyo. Son rêve : devenir chanteur de « pop suédoise » (dixit l’intéressé). Sauf que voilà, tout ne se déroule pas comme prévu. Au lieu d’être chanteur de pop, il va se retrouver à être le frontliner d’un groupe de Death Metal qui monte : Detroit Metal City. Affublé de son déguisement et de son maquillage, il est méconnaissable. Il devient Krauser II , l’empereur des ténèbres !
Je pense que depuis le temps que je fais des chroniques pour ce site, vous avez compris que j’aime les mangas. Et encore plus les mangas déjantés. Et bien croyez-le ou pas, Detroit Metal City fait partie de cette catégorie.
Ce premier volume m’a énormément plu. Son postulat de départ est très amusant. Il est très drôle de voir ce jeune homme tout gentil, timide, qui aime les choses mignonnes dans la vie de tous les jours devenir un chanteur de Metal indécent, provocateur, chanteur des horreurs. C’est l’exemple même d’une personne bipolaire (poussé à l’extrême bien sûr). Les quiproquos engendrés par cette dualité sont drôles. Les membres de son groupe et la manager sont complètement barrés. Côté histoire, chaque chapitre propose une histoire quasiment indépendante de la précédente. Le tout forme la vie du groupe. Mais chaque chapitre peut très bien se lire sans avoir lu le précédent. Par exemple, dans un chapitre, vous pourrez découvrir comment la dernière chanson du groupe est née. Dans le suivant, la création du premier clip sera le sujet principal… C’est un procédé scénaristique simple et très efficace pour une nouvelle bande dessinée humoristique. Sur la durée, je n’en suis pas aussi sûr. Mais pour l’heure, ça fonctionne très bien. Par contre attention, ce n’est pas à mettre entre toutes les mains. Les paroles des chansons sont assez hardcores. Ce n’est clairement pas un manga pour enfants (d’ailleurs si j’ai bonne mémoire, le manga était vendu sous cellophane). Donc si vous ne voulez pas lire de choses vraiment grossières, passez votre chemin. Visuellement, le style graphique de l’auteur est correct sans plus. Les qualités du dessin ne sont pas l’atout majeur de ce manga. Mais finalement, ce côté « crade », parfois brouillon fonctionne très bien vu le contexte.
Detroit Metal City volume 1 fut donc une très bonne lecture. Je me suis beaucoup amusé en lisant ce tome. Il faudra voir sur la durée si l’intérêt de l’histoire est toujours là. Mais sur le court terme, ça fonctionne très bien. Et chose surprenante à ajouter : pas besoin d’être fan de musique Metal pour apprécier ce manga. Je n’aime pas le Death ou Black Metal et pourtant, ce manga m’a beaucoup plu.
A tester.
NB : pour lire un extrait :
J’avoue, t’as le chic, John, pour nous sortir des mangas improbables:! J’adore!