Ascension tome 11 (Dimanche Manga)

Série: Ascension

Tome: 11

Auteur: Shin’Ichi Sakamoto

Editeur VO: Shueisha Inc.

Editeur VF: Delcourt

Date de publication VF: Octobre 2012

 

Onzième tome sur les dix-sept que comptent la série. On approche de la fin… Cette série consacrée à l’escalade mais pas que, n’aura donc de cesse de me surprendre. Après un premier tome que j’avais mal jugé, je n’en finis pas d’être impressionné par l’ambition de son auteur, qui l’a mené à sortir des sentiers battus.

 

Buntaro Mori, en pleine séance de travail sur la côte japonaise, a donc retrouvé Miyamoto et Yumi, ses deux anciens camarades de classe qui l’avaient tant marqué au lycée. Mais quelque chose ne colle pas avec Miyamoto. Derrière sa grande gueule et ses exploits de grimpe, Buntaro a le sentiment que Miyamoto ne dit pas tout. et va faire l’amère expérience, une fois encore, de la trahison.

 

Même si je reste très positif sur la série Ascension, ce onzième tome me lasse un peu, je le trouve un peu en deçà de ses prédécesseurs. D’abord parce que Mori reste encore et toujours un pigeon, et que ça me lasse un peu de ne pas le voir progresser. Mais ça, c’est tout personnel. Et puis il y a ce rapport à la femme, et à la sexualité, mise en scène de manière fort troublante. C’est Yumi qui s’y colle encore, avec le jeune assistant de Mori, et la scène fait passer l’acte pour quelque chose de totalement monstrueux. C’est bon, on a compris que Sakamoto savait mettre en scène de manière « floue » mais joli les fellations. C’est du déjà vu, qui en plus n’apporte rien au récit en l’état. Cet assistant, on ne le revoit plus du recueil, ensuite. Et il ne semble pas qu’il soit destiné à revenir. Donc l’acte apparaît comme gratuit, et je trouve que c’est une défaillance dans le processus d’adaptation du roman originel. Pour le reste, le temps continue un peu de passer, et la dernière bulle vient nous interroger puisque Buntaro semble avoir changé de nom. Réponse au prochain épisode.

Pour ce qui est du dessin, je l’évoquais déjà au dessus, mais on retrouve toutes les qualités de l’auteur. Pour le coup, il n’y a pas de défaillance à ce niveau là dans son oeuvre. C’est clair, fluide, énergique, parfait pour le scénario choisi.

 

Petit bémol donc, un onzième tome juste bien. Mais l’envie de voir où va Mori reste plus forte, pour le moment, donc je m’accroche.

15.5/20