Niklos Koda tome 1
Série : Niklos Koda
Nombre de tomes : 11 (série en cours)
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Grenson
Editeur VF : Le Lombard
Date de publication : Octobre 1999
Niklos Koda est une sorte d’agent secret, d’espion travaillant pour le compte du service du renseignement français. Bien qu’il ne soit pas très aimé dans le service, on lui confit souvent des dossiers compliqués car ses résultats sont bons. Aujourd’hui, il se voit confier une mission spéciale : il va devoir se rapprocher de la femme du conseiller d’un pays en négociation avec la France. Un énorme contrat est en jeu. Et des choses étranges se passent autour de cette affaire…
J’ai découvert Niklos Koda il y a plusieurs années. L’univers m’intriguait et m’a donné envie de le découvrir. Aujourd’hui je me replonge dedans. Et les souvenirs me reviennent.
Ce premier tome des aventures de Niklos Koda est plutôt intéressant mais je le trouve un peu longuet (ce qui peut paraître étrange pour un album de 46 planches). J’aime ce personnage principal, séducteur et coureur de jupons qui s’assume totalement. Le côté espionnage de la série est assez peu présent malheureusement. L’enquête reste intéressante. Mais je m’attendais à quelque chose qui fasse plus « espion ». L’utilisation de la thématique magique est plutôt bien fichue. L’histoire du sorcier est bonne. Son apport à l’histoire est bon. Cet aspect est clairement réussi. Maintenant, comme je l’ai dit un peu plus haut, j’ai trouvé ça un poil longuet. Ca manque d’un peu de peps pour être vraiment très intéressant. Les rebondissements sont bien amenés mais l’action est un peu mollassonne. Ce qui est vraiment dommage car il ne manque pas grand chose pour faire de ce premier tome quelque chose de très bon. Là, on a juste une histoire plutôt sympathique, qui tient la route mais qui n’est pas particulièrement excitante.
Visuellement, le trait de Grenson me plait beaucoup. Le design des personnages me plaît. Celui de Niklos Koda colle bien à la personnalité du héros. Ses femmes sont très jolies à regarder. Niveau mise en scène, ça fait très « BD franco belge ». Ca peut paraître bête à dire. Mais à force de lire de la BD Asiatique et Américaine, je me dis qu’un peut plus de dynamisme dans la mise en page de ce genre de BD serait clairement un plus. Maintenant, je suis conscient que la contrainte du nombre de page est un vrai frein pour ce genre d’initiative.
Finalement, je ressors de cette lecture plutôt satisfait. Mais je demande à voir plus pour être vraiment conquis. Car pour le moment, ce n’est clairement une bande dessinée que je pourrais qualifier d’indispensable. A suivre donc…