Jessica Blandy tome 1
Série : Jessica Blandy
Nombre de tomes : 25 (série terminée (24 tomes + 1 HS))
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Renaud
Editeur VF : Novedi (réédité ensuite par Dupuis)
Date de publication : Janvier 1987
Nous sommes en Amérique à la fin des années 80. Jessica Blandy vit dans une très belle maison sur la côté pacifique. Elle est une écrivaine à succès. Un jour, alors qu’elle l’a quitté quelques heures plus tôt, elle apprend que son amant ainsi que sa famille se font fait tuer. Malgré la peine, elle décide d’enquêter sur cette mort. Elle va demander de l’aide à un de ses amis détectives. Ce qu’elle va découvrir ne va faire que gonfler le mystère…
J’ai découvert la série Jessica Blandy il y a pas loin de 10 ans maintenant, époque où je découvrais qu’il existait de la bande dessinée «sérieuse » et pas juste de la BD de gros nez comme Astérix. Une lecture qui m’avait plutôt plu à l’époque. Pour les besoins de cette chronique, je me replonge dans cet univers. Et je dois dire que ça me plaît toujours.
On suit donc une enquête policière sur des meurtres mystérieux, qui semblent tous être connectés les uns aux autres. L’élément commun semblant être Enola Gay. Est-ce la référence au fameux avion ayant apporté la désolation sur le Japon pendant la seconde Guerre Mondiale ou pas ? La suite nous le dira. Car oui, l’histoire racontée dans ce premier tome se poursuivra dans le suivant. Cette enquête est en tout cas jusqu’à présent plutôt intéressante à suivre. Les événements s’imbriquent bien, les rebondissements sont bons. La galerie de personnages est elle aussi intéressante. Jessica en tête. Elle représente typiquement la femme indépendante, intelligente et très belle. Les personnages masculins ne sont pas en reste. On a notamment l’ami détective qui est l’archétype de l’ex-flic un peu usé. On a également le portrait d’un flic considéré comme très borderline mais qui semble ultra compétent. Enfin, je citerai également cette femme qui semble bien mystérieuse, qui dispose d’un pouvoir (au moins financier) très important et qui est lié à une des victimes, personnage sur lequel on a envie d’en apprendre plus.
Visuellement, je trouve que le style de Renaud est très représentatif de l’image que j’ai des années 80 (au moins en Amérique), que ce soit à travers les vêtements ou les coupes de cheveux. En ce qui concerne le design des personnages, je le trouve plutôt bon. Ses femmes sont assez sexy (sans non plus tomber dans l’excès), les hommes ressemblent bien visuellement à leur trait de caractère. L’ambiance générale est réussie. Bref, ça m’a plu.
Cette relecture du premier tome de Jessica Blandy a donc été un moment plaisant. Attention, je ne dis pas que c’est excellent. Mais l’évolution de l’histoire m’a clairement donné envie de lire la suite.
Une série qu’on m’a conseillée. Ce que tu en dis confirme que ça pourrait me plaire.