Série : Les manuels de la BD
Tome : 2
Titre : L’écriture du scénario
Auteurs : Jean-Marc Lainé, Sylvain Dezant
Editeur : Eyrolles
Date de publication : 2007
Comment ça j’ai lu ce bouquin pour moi, et je profite de l’occasion pour faire une nouvelle chronique Para-bd ? Hum…. Presque pas vrai. Après vous avoir proposé une méthode de dessin cette semaine, je trouvais bien de vous proposer une méthode de scénarisation. Même si en effet, elle m’est aussi utile, à moi.
Jean-Marc Lainé, formé à l’édition et à la scénarisation notamment grâce aux éditions SEMIC, propose avec son compère dessinateur Sylvain Dezant une sélection de conseils à destination de ceux qui veulent écrire un scénario de bande dessinée. S’appuyant sur des planches franco-belge, sur des interviews d’artistes, ils identifient les points-clés et les traitent des plus conséquents aux plus précis. Le sommaire est le suivant : Définir la trame générale/ Les différents actes/ L’écriture à la planche/ L’écriture à la case/Naissance d’une bd en directe.
J’ai emprunté ce livre, mais je pense qu’à terme il finira par rejoindre mes étagères de bibliothèque, dans je l’ai trouvé clair, concis et pratique. Lainé et Delzant ne prétendent pas proposer une méthode qui ferait s’auto-générer une histoire, ils sont réalistes, mais ils offrent des éclairages assez intéressants. Il me semble qu’ils proposent de bonnes bases théoriques, que l’on approfondira à son grès, par l’étude ou la pratique. Je retiens par exemple la question des quinze séquences par album, soit le nombre de péripéties nécessaire pour proposer un propos riche au lecteur. Il faut que je prenne des albums au hasard pour voir si on s’y retrouve. Par contre, je retiens moins pour l’instant la question du gaufrier, du nombre de cases précis par page. On verra à l’usage.
Vous voyez, il y a de quoi inspirer et nourrir les apprentis scénaristes de bd. Mon seul regret, sera de ne pas avoir un « modèle » de présentation de projet à un éditeur. Ils n’expliquent pas comment un scénariste peut vendre son travail lorsqu’il n’a pas de dessinateur, et c’est dommage. Car je sais qu’il est bien plus difficile pour un scénariste qui ne dessine pas de voir ses projets aboutir, par rapport à un dessinateur ou un auteur complet.
Ce livre m’avait laissé un peu sur ma faim.
A quel niveau?