Série: Jusqu’à ce que la mort nous sépare
Tome: 6
Scénariste: Hiroshi Takashige
Dessinateur: Double-S
Editeur VF: Editions Ki-Oon
Editeur VO: Square Enix Co. Ltd.
Date de publication VF: Septembre 2009
Taurus, l’ancien mercenaire de Galboa, ne peut que constater l’échec de Fang, le tueur qu’il avait embauché pour s’occuper de Mamoru, mais la nouvelle ne le gêne pas trop. Ainsi, il montre à la communauté des tueurs à gages la réelle valeur de l’homme face à un mètre-étalon. Il peut donc lancer une offre mirobolante, qui va attirer tous les tueurs de la planète au Japon. Alpha, de The Wall, rejoint le Japon pour surveiller tout ça, et a adjoint un nouvel équipier à Mamoru pour remplacer Sierra. Mamoru n’a toutefois pas l’intention de se laisser traquer. Il va donc leur fixer à tous un rendez-vous pour le trouver.
Ce sixième tome vient un peu étoffer le rang des seconds rôles. Juliet, membre de The Wall, vient remplacer momentanément Sierra, mais surtout, de nouveaux « méchants » entrent dans la danse, dont un mystérieux tacticien, le Wiseman, qui a pour charge de terminer Mamoru quand tous les autres s’y seront cassé les dents. Cela relance bien l’intrigue, et propose un tome assez jubilatoire, quand Mamoru se prend les tueurs un à un. Le personnage est extrême, mais tellement bon à voir évoluer comme ça… Seul petit bémol sur l’histoire, le fait que celle de Haruka n’avance pas. Qu’on ne sache toujours pas grand chose sur elle, sur ses dons. C’est souvent un travers du manga que de prendre une idée de départ, qui matricera l’œuvre, mais qui n’avancera qu’à tous petits pas. C’est dommage, mais ça n’entame pas le plaisir pris à la lecture de ce sixième opus.
Au dessin, Double-S et son équipe sont toujours aussi plaisants. Toujours parfaitement à l’aise pour les incroyables scènes d’action proposées par le scénariste.
Jusqu’à ce que la mort nous sépare est donc une série qui ne souffre pas de temps mort et de ralentissement. C’est appréciable, car le scénariste montre ainsi qu’il tient parfaitement l’objectif qu’il semble s’être donné, nous immerger dans une gigantesque course-poursuite entre Mamoru et Taurus, sans jamais nous laisser le temps de respirer.
Vues de Budapest – Hongrie 28/07/2013 13:48
Non, résiste, ne dit rien sur la couverture…