Série : Ken Fist of the Blue Sky
Tome: 1
Auteur: Tetsuo Hara
Consultant: Buronson
Editeur VO: Shinchosha Publishing Co.
Editeur VF: Panini Manga
Date de publication VF: 2004
De temps en temps, j’aime tenter de nouvelles séries manga. En l’occurrence, j’ai fini par emprunter ce premier tome d’une série dérivée de Hokuto no Ken, mieux connu en France sous le nom de Ken le survivant. Je ne connais pas tellement le manga qui, en dessin animé, fît un scandale en France, mais je me suis dit que ce point de vue pouvait aussi avoir son intérêt, pour juger de cette histoire-ci en particulier.
Avril 1935. L’empereur du Mandchoukuo, la province factice créée en Chine par le Japon, arrive dans ce pays pour une visite diplomatique. Mais c’est un empereur paranoïaque, qui est persuadé que l’on veut sa mort à tout instant. Pour se rassurer, il veut que ses hommes recrutent un combattant de légende, pour sa garde personnelle. Yan-Wang, le « roi de l’enfer », qui fût connu autrefois à Shangaï. C’est un disciple du dojo de la Grande Ourse , de la technique Hokuto, qui se serait exilé au Japon. Un de ses prisonniers pourrait bien le conduire à lui.
Je ne connais donc pas Hokuto no Ken, je juge donc ce tome pour ce qu’il est, et non pour son rapport à la série mère. J’ai somme toute passé un agréable moment, dans un manga de combat qui n’oublie pas d’écrire un scénario. Les personnages sont fort bien caractérisés, même s’ils font la part belle à la noblesse des membres des triades, grande idée japonaise concernant les Yakuzas. Mais les relations d’amitiés sont bien décrites, il y a de l’émotion et de la sensibilité. On est très loin de la caricature offerte par Ken le survivant. A noter, que l’on est encore dans un univers relativement réel et historique, même si la présence de quelques gadgets étranges chez les patrons de triades, laissent à penser que l’on est dans une sorte d’uchronie. J’aimerai donc lire une série qui nous mènerait vers le monde post-apocalyptique de Hokuto no Ken. Nous verrons ce que donne la suite.
Pour la partie graphique, j’avoue vraiment apprécier le style de Tetsuo Hara, ce qui me donne envie de me plonger dans l’œuvre originale. Son trait est fin, un peu à la manière de Tsukasa Hojo, mais avec un surcroît de profondeur qui enrichit les personnages et les décors. Il y a une plus grande épaisseur chez Hara que chez Hojo, qui a un style plus léché. Hara est plus sombre et je dois dire que cela me convient.
Bon, premier contact avec cet univers concluant. Je fini en ayant envie de lire la série mère, c’est plutôt une bonne chose. Ce premier tome apporte son plaisir de lecture, de manière indépendante, et vous profiterez d’une belle histoire mélangeant yakuza et Kung Fu. Je ne tarderai pas à me procurer la suite.
Lunch 15/07/2013 14:05
Perso j’ai pas trouvé ça bon du tout. En dessous de la série Hokuto no Ken, sans son effet nostalgie bien entendu et ça joue peut-être de beaucoup aussi.
Yaneck Chareyre 16/07/2013 16:59
Moi, il n’y avait pas d’effet de nostalgie, j’ai trouvé ça sympa. Mais du coup, je n’avais aucune attente à décevoir ^^