Série: Zombies
Tome: 2
Titre: La Brieveté de la vie
Scénariste: Olivier Peru
Dessinateur: Stéphane Cholet
Coloriste: Simon Champelovier
Editeur: Soleil
Date de publication: Septembre 2011
Comme je suis peureux, je n’aime pas regarder des films de zombies. Mais en bande dessinée, là où le son ne joue pas, où il y a une certaine distance qui se crée, ça ne me pose aucun problème. Au contraire, même, je me rends compte que j’adore ça.
Les rescapés rassemblés en colonie sur des bateaux célèbrent un décès. Un des leurs, tués pendant l’exploration de l’ile qui doit les accueillir, par Sam, ce père de famille qui a perdu sa fille et la cherchait seul, isolé. Mais Sam, et Joshua son fils adoptif, ont su trouvé leur place dans la colonie, et il n’est pas question de punir Sam pour l’acte qu’il a commis au milieu de la bataille contre les zombies. Mais Josh a été blessé lui aussi, et le stock de médicament baisse dangereusement, pour le soigner efficacement. Alors Sam propose de mener les recherches sur Seattle, avec un hélico et le soutien sur place du porteur sain du groupe. Ce qu’il va trouver alors va chambouler tous leurs plans.
Bravo, Olivier Peru, cette série commence vraiment très bien, et cet album en est la preuve. On retrouve tout ce qu’on aime dans le genre, avec peut-être un ton un peu plus optimiste. Dans Walking Dead, les humains sont bien plus dangereux que les zombies, Peru fait le choix de miser un peu plus sur la grandeur de notre espèce. Cela ne me déplait pas du tout d’autant que les tensions et les pertes ne sont pas atténuées pour autant. L’espoir est là aussi régulièrement malmené. Il y a juste plus de possibilités de réussite. Encore qu’on peut douter au vu de la dernière case de l’album. Olivier Peru nous laisse dans le doute. Va-t-il détruire la communauté qu’il vient de constituer? Va-t-il mettre l’accent sur le groupe de Washington qu’il commence à décrire? Du fait du format, on n’a encore que peu d’informations sur ses intentions sur le long terme.
Stéphane Cholet livre une prestation tout à fait convaincante, au dessin. Il se débrouille bien sur tous les plans, et il est bien secondé par Champelovier à la couleur, qui crée une ambiance particulière à cette série.
Les amateurs de zombies pourront donc se jeter sur cette série comme de foutus bouffeurs d’humains. Les autres pourront trouver en elle un moyen moins gore et moins désespérant d’en faire la découverte qu’en lisant Walking Dead.
jerome 17/10/2012 10:57
Pas super fan des univers de zombies, même si j’ai bien aimé les 1ers Walking dead. Je crois que je vais attendre la suite pour voir de quoi il retourne. Il faut voir aussi si ce n’est pas prévu
en 15 tomes…
Noukette 17/10/2012 14:45
Eh bien moi j’adore les zombies aussi bizarrement… Peut-être depuis Walkind dead… Ici ça a l’air plus soft mais je pourrais bien aimer !
Yaneck Chareyre 18/10/2012 06:06
ca reste sympathique, même si moins puissant que Walking Ded et son haut nombre de pages produites
Yvan 17/10/2012 19:39
J’ai beaucoup aimé les deux tomes et un peu moins le tome zéro…
Mango 18/10/2012 10:44
Après quelques tomes de Walking Dead, je renonce aux histoires de zombies! Ils ont fini par me lasser!
PG Luneau 21/10/2012 02:38
Tu viens me chercher, là, avec ce petit positivisme de bon aloi : moi qui croyais ne pas être un lecteur d’horreur, voilà que je débuterai sous peu Walking Dead et que tu me tentes avec cette
série-ci!! Je me dévergonde… ou me découvre plus fort que je ne m’imaginais!! ;^)
Yaneck Chareyre 21/10/2012 11:33
Mais pourtant, tu n’aimeras pas plus les zombies au ciné, je suis sûr. Parce qu’en bd, ça ne fait pas peur, c’est la différence majeure…