Série: Boule à zéro
Tome: 1
Titre: Petit coeur chômeur
Scénariste: Zidrou
Dessinateur: Ernst
Editeur: Bamboo
Date de publication: Mars 2012
Zita est une gamine de treize ans. Enfin, ça ne va plus tarder, c’est bientôt son anniversaire. Mais c’est plutôt difficile à dire quand on la voit. Car Zita, alias Boule à zéro, n’a plus un cheveux sur la tête. Elle est atteinte de leucémie, et « vie » à l’hôpital de Nantes où elle est soignée dans le service qui accueille tous les enfants les plus mal en point. Chimiothérapies, plâtres intégraux et ponctions lombaires font le quotidien de ces gamins. Mais pour la fête d’anniversaire, tout le monde est prêt à retrouver le sourire.
Voici une série d’HUMOUR. Oui, je le précise, parce que ma présentation ne le laisse pas forcément deviner. Mais Zidrou propose une série d’humour décalée qui change vraiment de ce qu’on a l’habitude de lire, surtout chez Bamboo. Voilà une série originale, drôle, touchante et bien menée. Pour qui a lu Lydie du même Zidrou, rien d’étonnant. Son héroïne est donc atteinte de leucémie. Mais elle pose un regard étonnant et détonnant sur la vie, ne laissant pas son corps dicter son humeur. Un personnage en or, marquante en toutes circonstances. Le scénariste lui adjoint une petite galerie de gamins en mauvais état comme elle. L’occasion de rire de la maladie. Des femmes en blanc, d’une certaine façon, mais vu côté patients, et surtout, drôle. On rira aussi des médecins, brancardiers et infirmières et de leurs relations avec leurs jeunes patients. Vraiment, j’insiste sur l’humour noir que contiennent ces planches. le sujet est difficile, mais il est traité avec respect et finesse. C’est vraiment du très bel ouvrage, et quelques pages lues dans une pré-publication Bamboo avaient suffit à m’en convaincre.
Ernst propose un dessin assez classique et passe-partout pour une série d’humour, un peu dans la veine de Bercovici. Un dessin expressif et agréable, qui convient tant à la douceur qu’à l’humour requis par le scénario.
Je tiens particulièrement à mettre en valeur cette série. Elle nous prend à contre-pied, n’oubliant pas de nous rappeler que derrière les malades, il y a aussi des enfants. Un point de vue vraiment pertinent qui donne un supplément d’âme indéniable à cet album.
Ils en ont parlé: Scénario, Le comptoir de la BD, Les chroniques de Madoka, Lelitoulalu.
Mélopée Il y a 2 ans
Oui effectivement, il ne faut pas oublier les enfants malades. En tout cas rien que dans le titre on sent une affection et l’humour doit permettre de pallier certaines situations assez graves.
Yaneck Chareyre Il y a 2 ans
C’est tout à fait ça
Noukette Il y a 2 ans
Ca me fait un peu penser à Ernest & Rebecca dans la façon décalée qu’a cette BD d’aborder le thème de la maladie, non ? En tous cas, c’est interessant, je note !
Yaneck Chareyre Il y a 2 ans
Je n’ai pas lu Ernest et Rebecca. C’est quoi le fond de la série?
robin Il y a 2 ans
je l’ai acheté mais pas encore lu !!!
PG Luneau Il y a 2 ans
C’est drôle : je suis tombé, pour la toute première fois, sur un petit extrait de cette nouveauté pas plus tard qu’hier… et j’ai été charmé, avec le goût de la lire tant ça a l’air fameux! Ton
billet me confirme mon intuition : il me la faut!!!
Et pour ce qui est d’Ernest et Rebecca, il est impensable que tu ne les connaisses pas, puisque j’ai critiqué le tome #1 dans ma Lucarne!!! Honte à toi!! Voici la chance de te reprendre :
http://www.lepigeonographe.com/luneau/ernest-rebecca/-01-mon-copain-est-un-microbe-140.html
Mango Il y a 2 ans
Elle me tente bien cette série; il va falloir que je la suive.
Yaneck Chareyre Il y a 2 ans
Oui oui oui!