Titre: L’envol
Auteur: Zhang Xiaoyu
Editeur VF: Xia Pan
Editeur VO: Beijing Total Vision Culture Spread
Date de publication: 10 avril 2006
Dans ce recueil tiré d’un magazine, deux histoires nous sont proposées. La première nous présente Zhengfei un jeune garçon chinois, passionné d’aviation comme son père, mort suicidé après de lourdes accusations du régime chinois. Il rêve de voler lui aussi, et son ami « 100Watts », sera là, lorsque cela arrivera. La seconde histoire nous présente les travaux d’un laboratoire particulier. Ils ont réussi à transporter depuis la préhistoire un enfant, doint il va falloir désormais s’occuper pendant les phases d’études.
Deux histoires différentes, donc, mais caractérisées toutes deux par une très belle sensibilité. La première symbolise l’émancipation, le rêve de liberté. Ce bon vieux symbole qu’est le vol. Adapté au régime politique chinois, cela donne une histoire vraiment pleine de sens. Zhengfei doit s’extraire du système pour parvenir à construire son rêve. Est-ce une demande si insupportable? La seconde histoire, elle, interroge la science et les conséquences des actrs des hommes qui l’utilisent. Il y a confrontation entre le chercheur scientifique, et l’infirmière. Entre la dureté de la théorie mise en pratique, et l’empathie de la pratique mise en théorie. Deux univers radicalement différents, qui se télescopent via cet enfant. Le scénario est sans doute un peu facile, dans son utilisation de l’émotion, mais si on accepte de se laisser porter, cela fonctionne.
Graphiquement, Zhang Xiaoyu est très plaisant. Je lui trouve une véritable parenté avec Tsukasa Hojo, le célèbre mangaka japonais. Il partage avec lui une certaine finesse des personnages, dans les traits. Un style graphique qui convient très bien aux ambiances voulues pour les scénarios. Il ne brille cependant pas par ses décors, souvent mis de côtés pour mieux se focaliser sur l’émotion.
Intéressante découverte, que cet auteur chinois. Un peu de Manwha ne fait pas de mal et change un peu, je l’avoue. Ce recueil est un peu pétrit de bons sentiments, mais si vous avez le coeur ouvert, vous ne pourrez qu’apprécier.
Kaze / Alain18/12/2011 06:47
C’est pas vraiment un manga non?
Yaneck Chareyre18/12/2011 07:27
C’est un manga chinois…
Kaze / Alain18/12/2011 07:49
Manga chinois, c’est un peu comme si tu parlais d’un bordeaux italien quoi…
Yaneck Chareyre18/12/2011 19:41
Les vins italiens peuvent êtres de très bonnes découvertes, si l’on en croit les Gouttes de Dieu ^^
Michael18Michael18/12/2011 11:12
D’un merlot italien par exemple Kaze 😉
PG Luneau18/12/2011 14:58
Moi qui ne suis pas amateur de vin, ce merlot ou bordeau italien me conviendrait tout à fait… surtout qu’il n’y a qu’UNE seule bouteille à boire! Je sens que j’apprécierais bien l’ivresse qu’elle
me procurerait… 😉
Yaneck Chareyre18/12/2011 19:42
Belle image ^^
Kaze / Alain18/12/2011 20:01
Je n’ai pas dis que les vins italiens était mauvais, j’ai juste dis que les Bordeaux se font dans le bordelais. Un Lacrima Christi fait en Bretagne, ça n’a aucun sens.
Un Manga, c’est Japonais, pas chinois.
Yaneck Chareyre18/12/2011 21:52
Et une bd européenne, c’est forcément belge? ^^
Kaze / Alain18/12/2011 22:02
Ben non, c’est européen…
Yaneck Chareyre18/12/2011 22:27
Là, je te trouve un chouille de mauvaise foi quand même ^^
Kaze / Alain19/12/2011 06:28
Le manga répond à des codes, le Franco Belge répond à des codes, le comics répond à des codes. Ce qui compte in fine, ce n’est pas la nationalité, c’est les codes. Et à moins que ce manwha ne
reprenne les code du manga, c’est un manwha ;p
Yaneck Chareyre19/12/2011 10:13
Ok, touché, c’est un manwha. Ceci dit, je pense que les codes du manwha sont aussi proches du manga (pas sur les thèmes, on est d’accord) que la bd espagnole ne l’est de la bd franco-belge.
Joelle21/12/2011 10:52
Un auteur chinois ? Rien que cela mérite d’être noté ! Et en plus, ton avis est positif … voilà, c’est fait 🙂