Série: Alix
Tome: 2
Titre: Le Sphinx d’or
Auteur: Jacques Martin
Editeur: Casterman
Date de publication: Janvier 1956
Alix a laissé César à ses conquêtes, afin de retrouver le village de son enfance, lui qui était fils de chef. Mais l’avancée du Consul romain crée des troubles politiques, et Alix trouve un village en proie aux tensions, que son retour ne fait qu’aviver. Il lance ses hommes au secours de Vercingétorix et des siens, assiégés par César à Alésia. Mais le Consul ne peut accepter alors qu’il est si prêt de la victoire. Ce qui l’ennuie profondément, d’autant qu’il avait besoin d’Alix pour mener une enquête discrète en Alexandrie.
Excellent tome 2 que celui de la série Alix, intéressant, intrigant, bien mené….
L’introduction est juste un peu longue, et semble presque superflue. Cela détaille le personnage d’Alix, mais son statut de chef gaulois sera quelque peu passé sous silence ensuite. Le plus intéressant, cela reste l’enquête, et Jacques Martin a bien su mettre la pression sur son héros. Mais il en profite aussi pour introduire Enak (non, pas de vannes), le grand ami d’Alix, son faire-valoir, qui le suivra à jamais. Qui est le Sphinx d’Or, puisque c’est en fait une personne, c’est assez facile à deviner. Mais Martin place quelques allusions ci ou là, qui devraient lui permettre de bien imbriquer son histoire à la fois dans la suite du tome 1, et dans la suite tout court.
Etonnant de voir son trait encore jeune. La couverture que je vous propose est plus récente, et pas en adéquation avec la planche ci dessous. Etonnant non? Je préfère le Jacques Martin aboutit.
Une belle aventure, un peu longue avec ses abus de textes à la Edgar P Jacobs, mais tellement passionnante.
14.5/20
Les Chroniques de l'invisible 