Titre: Les chemins de traverse
Auteurs: Maximilien Le Roy, Soulman
Editeur: La boîte à bulle
Voici la suite, qui n’en n’est pas une, de Faire le mur, l’ouvrage dont je vous ai parlé à la précédente lecture surprise.
Maximilien Le Roy a eu envie d’aller plus loin encore, de promouvoir la paix. C’est pour cela qu’il a laissé la parole à un auteur palestinien, Soulman, et qu’il retranscrit lui la parole d’un militant israélien juif. Ces deux histoires veulent rappeler que la paix est possible, si tant est que chacun accepte de faire un pas vers l’autre.
Le récit de Le Roy m’interpelle plus particulièrement. En filigrane, je lui trouve une thèse osée: les juifs israéliens reproduisent envers les palestiniens, des choses que les allemands avaient fait aux juifs d’Europe. Il parle de deshumanisation, de mensonges grossiers, destinés à alimenter la haine de l’ennemi. Il parle aussi de repli identitaire, sur l’appartenance à un peuple… Je ne sais pas si c’est volontaire, mais pour moi, le sous entendu est clair. Et il se trouve que j’en partage les grandes lignes. Mais je trouve osé de le dire, et de le publier aussi. Remercions là l’éditeur de ce geste militant.
L’histoire de Soulman, vous le verrez, est plus touchante. On sent déjà plus le vécu dans ses textes.
Deux histoires différentes, un but unique, rappeler qu’il est possible de vivre en commun.